Le pèlerinage de Compostelle, surtout pour ceux qui le vivent dans la durée d’une marche de plusieurs semaines est un temps privilégié. Pour certains il s’agit d’une démarche religieuse explicite. D’autres l’entreprennent dans un esprit de foi, sans lien actuel avec l’Eglise, ou avec de vagues souvenirs d’une culture chrétienne. D’autres comme un chemin d’humanité. Des observateurs, extérieurs à la tradition culturelle européenne, viennent tenter de comprendre pourquoi des milliers de personnes se pressent chaque année vers le sanctuaire galicien. Que cache vraiment l’envie de prendre le chemin ? Aucun pèlerin ne trouve les mots pour l’exprimer dans toutes ses dimensions. Cheminer vers Compostelle, n’est-ce pas vivre des moments où le marcheur se sent  » être plus humain  » ?